Apprendre une langue étrangère: 7 raisons de parler une autre langue (ou plus)

Voir le lien: https://www.huffingtonpost.fr/2014/06/21/apprendre-langue-etrangere-7-raisons_n_5502798.html   

 

 

 

EDUCATION - C’est indéniable : parler une, voire plusieurs, langue(s) étrangère(s) est un véritable atout qui permet de voyager sans encombre dans un pays étranger, de communiquer avec des gens qu’on ne comprendrait pas autrement, de se plonger en profondeur dans une culture qui n’est pas la nôtre et, plus prosaïquement, de savoir ce que l’on commande au restaurant!

 

 

 

De nombreuses études démontrent aussi que la pratique d’une langue étrangère est bénéfique pour la santé, et surtout pour le cerveau. L’avantage des bilingues?

 

Une meilleure flexibilité cognitive

 

 

 

Les adultes qui parlent deux langues depuis l’enfance semblent avoir plus de facilités à faire face aux imprévus que les autres, selon une étude du Journal of Neuroscience qui a mesuré la capacité des participants à effectuer une tâche impliquant leur flexibilité cognitive, tâche dont les bilingues se sont acquitté plus rapidement et en utilisant moins d’énergie.

 

Un esprit plus vif en vieillissant

 

Même constat chez les gens qui ont appris une langue étrangère à l’âge adulte, d’après le journal scientifique Annals of Neurology. Des personnes de langue maternelle anglaise ont passé un test d’intelligence à l’âge de onze ans, puis vers l’âge de soixante-dix ans. Celles qui parlaient deux langues ou plus avaientdavantage de facultés cognitives – notamment au niveau de l’intelligence générale et de la facilité à lire – que les autres.

 

 

 

Un regard différent sur les mots

 

Les bilingues enregistreraient certains mots plus rapidement, surtout quand ils ont le même sens dans les deux langues, selon une étude du journalPsychological Science. En étudiant les mouvements oculaires, les chercheurs se sont aperçus que les bilingues passaient moins de temps à regarder les mots identiques dans les deux langues (comme "sport" en anglais et en français), ce qui suppose que leur cerveau a besoin de moins de temps pour les identifier, écrit le magazine Scientific American.

 

 

 

Moins de chance de souffrir de la maladie d’Alzheimer

 

Alzheimer peut toucher n’importe qui, mais les bilingues développeraient ces troubles quatre ou cinq ans plus tard que les autres, si l’on en croit les résultats présentés à la conférence de l’Association américaine pour le progrès scientifique qui s’est tenue en 2011. L’étude portait sur 450 patients, dont la moitié étaient bilingues depuis leur plus jeune âge.

 

De meilleures capacités analytiques à l’école

 

Les enfants bilingues semblent plus doués pour les tâches analytiques et créatives, d’après une étude du International Journal of Bilingualism. Elle observait 121 enfants, dont une moitié de bilingues, qui devaient notamment répéter des séries de chiffres, effectuer des calculs mentaux et reproduire à l’identique des constructions de blocs de couleurs, selon HealthDay.

 

 

 

Un cerveau plus prompt au changement

 

Les enfants bilingues auraient aussi plus de facilité à changer de tâche, selon une étude comportementale : des enfants regardaient en alternance des images d’animaux et des couleurs sur un écran d’ordinateur. Quand on leur demandait d’appuyer sur une touche pour passer de l’un à l’autre, les bilingues étaient plus rapides.

 

Penser dans une autre langue pour prendre une meilleure décision

 

 

 

Quand les gens réfléchissent dans une autre langue, ils prennent généralement des décisions plus rationnelles, comme l’a démontré une étude psychologique en 2012. Parce que nous avons tendance à vouloir éviter ce qui peut nous nuire, nous limitons la prise de risques, même quand les circonstances jouent en notre faveur. Mais des chercheurs de l’Université de Chicago se sont aperçus que le fait de réfléchir dans une autre langue créait une distance qui conduisait à des décisions plus mûrement réfléchies et moins dépendantes de nos émotions. "La raison principale à ce phénomène, c’est peut-être qu’une langue étrangère a moins de résonnance affective qu’une langue maternelle", a déclaré le chercheur Sayuri Hayakawa. "Une réaction émotionnelle peut entraîner des décisions fondées davantage sur la peur que sur l’espoir, même quand la probabilité de succès est très élevée."